informations » 01.Toujours optimiste, elle adore voir le bon côté des choses sinon ça la déprime. » 02. Elle adore voir sourire les gens donc elle fait en sorte de contribuer à ce sourire, de te rendre la vie plus agréable » 03. Parfois, elle est si fragile et attentionnée qu'on en vient à se demander de quelle monde elle vient. » 04. Elle a perdu ses parents très jeune, ou alors ils l'ont abandonnés... elle ne s'en souvient plus ! » 05. Elle ne se rappelle plus de son enfance avant ses 5 ans lors de son intégration à l'orphelinat. » 06. Il lui arrive encore aujourd'hui de faire des cauchemars, elle entends des cris et des choses se briser au sol, certainement des morceaux de souvenir de son ancienne vie. » 07. Elle porte une tache de naissance sur l'épaule droite... ou peut-être est-ce la douloureuse marque d'un souvenir d'enfance encore trop enfouis dans ses pensées ? C'est trop flou. » 08. Elle n'a pas toujours été cette jeune fille pétillante et fragile que l'on connaît aujourd'hui. Elle désire seulement faire table rase de sa vie d'avant et devenir la meilleure version d'elle-même. » 09. N'ayant pas reçus suffisamment d'affection, elle se dit qu'en faisant toujours le bien autour d'elle, elle trouverais quelque chose ou quelqu'un capable de combler le vide dans son coeur. » 10. une Elle adore le journalisme mais n'est plus très motivée par les études, elle rêve de faire carrière dans le cinéma ou au théâtre.

» âge et date de naissance. 4 juillet 1993 » origines et lieu de naissance. Américaine, New York » statut civil. Célibataire » profession. étudiante en journalisme » sexualité. Hétérosexuelle. » statut financier. moyen » caractère. princesse disney. Quoi ? Comment ça c'est pas un trait de caractère ? Excusez moi mais quand vous êtes : trop gentille, naïve, rêveuse, courageuse mais pas téméraire, naïve x2 , douce, un peu niaise sur les bords et avec la fâcheuse tendance à dire beaucoup de bêtises qui amuse la galerie quand tu es impressionnée ou que tu perds tes moyens... eh bien... le terme " princesse disney " est adéquate pour englober tout cela ! Et je dirait même plus : ça devrait être intégrer comme expression de tous les jours. Et toc !» avatar. Emilia Clarke » groupe. Souris » crédits. Bazzart & Tumblr

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pseudo/prénom : Evie fréquence de connexion : Le soir ou au moins 3 fois par semaines. pays : France comment es-tu arrivé ici : Publicité sur facebook :3 personnage inventé ou pré-lien : Inventé  un dernier mot : Tomate

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[color=#d68580]emilia clarke[/color] ☇ eve shefield

« ÈÈÈÈv'.. ? » marmonne une petite voix endormie aux accents d'été. Je ne me retourne pas, écoutant d'une oreille distraite les commentaires ébahis de mes camarades de chambre face à ce spectacle nocturne.
4 juillet 2000, il est minuit c'est la fête de l'indépendance. Ce fut une journée particulièrement joyeuse : les dames de l'orphelinat ont fait des gâteaux, nous avons mangé des hot-dog's que, personnellement, je n'ai pas pu avaler tant ma gorge était nouée.
Malgré tous les sourires qui m'entouraient aujourd'hui, je ne pouvais pas en faire de même. Ils avaient tous oublié, sans exception...
Inquiets, ils me regardaient tous, me toisaient comme une bête de cirque, trop curieux de savoir pourquoi je pleurais dans mon oreiller. Parce que, égoïstement, je ne pouvais pas me réjouir de l'indépendance de notre pays tout en sachant qu'ils venaient tous de m'oublier. Malgré les moues inquiètes, personne ne se souciait de quoi que ce soit, comme d'habitude.
« Joyeux anniversaire, èèèèv'... » gazouille Lou, orpheline de catégorie junior qui va bientôt fêter ses 5 ans.
Mon souffle glisse sur la vitre fraîche du mois de juillet et mon cœur s'enveloppe d'un drôle de sentiment. Comme si un nuage de barbapapa m'enivrait pour essuyer ma douleur...
« Lou je.. tu n'as pas... » je bégaye timidement tandis qu'un étau d'émotion me serre la gorge. Je me retourne et croise son regard de biche. L'innocence de ses yeux me feront toujours tressaillir...
La petite Louane a 4 ans, bientôt 5. Elle a intégré avec moi l'orphelinat alors qu'elle n'avait qu'un an, trop jeune pour se souvenir de nos parents.
Lou' est ma petite soeur, elle est tout ce qui me raccroche à ma vie d'avant et pour rien au monde je ne l'abandonnerais...
« Moi je n'ai pas oublié. Je t'aime, èvv''.. » dit elle avec une magnifique voix sucrée, laissant traîner Marcus, son doudou en forme de tortue, à ses pieds. Un jour, elle va se prendre les pieds sans sa chemise de nuit trop grande, mais malheureusement il n'y avait pas sa taille : elle est moi nous avons une taille plutôt... anyway, pour que vous compreniez mieux : j'adore l'appeler : " le lutin " . 
Du bout des doigts, je laisse glisser une mèche de sa chevelure ébène et un sourire maternelle glisse sur mes traits. J'adore la façon dont elle prononce mon prénom, elle laisse traîner la première syllabe comme une douce caresse. Je déteste que l'on écorche mon prénom mais, elle, c'est si tendre que j'aurais du mal à lui en vouloir. Du coup, beaucoup de filles qui ne me supportent pas ici me surnomment " aif " . De part pour se moquer de ma soeur et de l'autre pour me traiter comme un extraterrestre. Ce qui, je l'avoue, fonctionne plutôt bien...
« Je t'aime aussi mon lutin. Merci beaucoup.. » je lui chuchote rien qu'à elle. Je passe délicatement mes bras autour de sa taille et, m'asseyant sur le rebord de l'immense fenêtre, je la pose sur mes genoux. 
Les autres filles de la chambre sont trop occupés à regarder les boules de lumière dans le ciel de l'autre côté de la pièce pour se soucier de nous.
« On rentre à la maison, demain ? » demande t-elle après un instant, brisant la bulle de silence que nous avons formé.
J'inspire longuement et m'adosse à l'encadrement rugueux de la fenêtre, ne sachant quoi lui apporter comme réponse. Lou pose ses petites mains sur mes épaules et se pose à califourchon sur moi de sorte à croiser mon regard, identique au sien. 
« Oui, demain on rentre à la maison. Tu es contente ? » je demande pour un peu dévier le sujet. Elle répond d'un simple hochement de tête, m'épargnant une autre question à laquelle je serais obligée de mentir.
Comment lui expliquer que, après 3 ans de patiente, nous n'allons pas nous faire adopter par nos véritables parents, mais par de parfaits inconnus qui ne nous aimerons certainement pas.
« Tu me laisseras pas, èèèèv.. tu promets ? » elle incline légèrement la tête, faisant cligner ses beaux yeux de miel en jouant avec mes boucles. J'attire son petit corps contre le mien et blottis sa tête au creux de mon coeur, ne pouvant soutenir son regard. Malgré la certitude que nous partiront ensemble demain, un pré-sentiment me glace le sang.
Le souffle de ma petite soeur devient régulier, elle s'assoupit et moi je passe le reste de la nuit à contempler les étoiles.
" Aujourd'hui, c'est ta journée. Le monde entier décore le ciel pour toi, tout ça, ce n'est rien qu'à toi ! " disait ma maman. C'est tout ce dont je me rappelle d'elle : un mensonge pour me rendre heureuse. Les feux d'artifices ne sont pas pour moi, même si au fond.. j'aimerais que cela soit le cas, et que le monde trouve la force de m'aimer autant que Louane...

Je m'appelle Eve Shefield, alias Eve-tout-court. Mon prénom veux dire " la vie " et souvent je me demande qui de mes deux parents a été le plus sarcastique pour choisir ce prénom ? La vie n'est pas un cadeau ou alors je n'étais pas là le jour de la distribution. Tout s'écrouler autour de moi et parfois j'ai l'impression de devoir tout porter sur mes frêles épaules.
Je mesure 1m60 et je ne grandirais plus jamais, je suis un chouilla boulotte mais ça reste acceptable, j'ai une longue chevelure brune dont je suis très fière et je possède les mêmes yeux qu'une biche prise dans les fards d'une voiture. 
Avant je rêvais de hurlements et d'objets qui se brisent, ce n'était que des sons. Rien qu'une ambiance morbide provenant d'un film d'horreur un peu mal fait mais qui te fiche quand même des frissons... 
Aujourd'hui, ce sont des images..
Les mêmes images qui me hanteront jusqu'à la fin des temps : un ciel bleu digne d'un 5 juillet, le soleil luisant sur ma peau, les hurlements de ma petite soeur et sa petite main tendue. « EEEEEV' !!!! » de sa petite voix enfantine tandis qu'une inconnue la portait dans ses bras jusqu'à une grosse berline noire où un homme, visiblement pressé, se tenait au volant.
Heureuse de ce nouveau départ, je lui avait accroché un ruban dans les cheveux. Ruban qui dégringolait sous les mouvements brutaux de Louane qui essayait de se défaire sous l'emprise de sa nouvelle maman.
Je ne pouvait pas bouger paralysée par l'incompréhension, la peur, la trahison. Une des gérantes de l'orphelinat me tenait le bras, me forçant à affronter ce spectacle déchirant, brisant mon coeur en mille morceau. La femme aux cheveux blonds platines, à l'allure visiblement aisée de part son tailleur channel et ses escarpins louboutin, mis Lou' dans un siège auto et ferma la portière d'un coup habile. 
La vitre ne pouvait couvrir les hurlements de ma petite soeur qui tambourinait au carreau comme une forcenée. Les larmes ruisselaient sur ses joues roses et je me rappelle ô combien de fois je lui disait : tu es vraiment hideuse quand tu pleures.
Dans un crissement de pneus, la voiture quitta le sentier et disparut vers l'horizon, emportant une partie de mon coeur. Dans un effet ralentis, mes genoux percutèrent le sol poussiéreux et ma bouche se tordit de douleur, je hurlait d'un coup.
Ils venaient de m'enlever la seule raison pour laquelle je voulais me battre chaque jours...
à présent, ne venez plus me dire que mon prénom est synonyme de vie et d'espoir. Parce que c'est faux.
Le lendemain, j'ai fait mes affaires et disparut comme une ombre dans la nuit.
Je ne pouvait pas continuer, je devais la retrouver.
Par je ne sais quel miracle, je suis arrivée en écosse et me suis battue pour en arriver à ce que je suis aujourd'hui : 23 ans et étudiante en journalisme. Je déteste les études mais il faut que je réussisse, pas parce que j'en ai envie mais parce que j'ai besoin d'au moins accomplir quelque chose dans ma vie.
Je suis devenue quelqu'un d'autre, j'ai pris un nom de famille , j'ai fait des papiers d'identité et, partis de rien, j'ai presque tout à présent.
Je ne veux pas que la tristesse vienne assombrir mon coeur, donc je porte un masque : plus jamais aucune douleur sur mes traits, pas la moindre dose de méchanceté ou de tristesse.
Je veux offrir aux gens qui m'entourent et que je vais croiser ce que je n'ai jamais eu : de la tendresse et de l'amour.
Mais je n'oublie en rien mon objectif principal... je te retrouverais, Louane. Je t'en fait le serment...